Deux activités de production vont se croiser en 2015, l’une cédant sa place à l’autre.

D’un côté, je publie au printemps la septième et dernière brochure de mathématiques de la collection BAC-CH, ce qui achève un cycle de production commencé en 2006.

D’un autre côté, je me remets depuis le début de l’été à peindre de manière intensive.

Je m’installe en effet de manière durable (puisque j’y suis toujours aujourd’hui) dans un grand espace de création à Préverenges, mis à ma disposition par l’entreprise Ramella Plastiques SA dans le cadre d’un partenariat ART & ENTREPRISE que nous venons de convenir.

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2017

2018

2019

2020

2021

C’est parti ! Je me remets à peindre après quelques années d’interruption.

Je dispose désormais d’un nouveau lieu de création dans la zone industrielle de Préverenges.

Je vais pouvoir désormais finaliser la composante “PEINTURE” de mon projet interdisciplinaire “PERLES DE VERRE”.

Ce projet a été présenté dans l’archive 2011.

Il fait chaud ! Très chaud ! Pas loin de 35° dans l'atelier !

Un moment de repos bienvenu, assis près du ventilateur, tandis que sèchent les couches de fond de quelques-uns des futurs tableaux de la série “MATHS-BACH”.

J’ai construit des “cages à tableaux” pour pouvoir stocker les toiles peintes lorsqu’elles seront terminées.

Mes ateliers se trouvent dans des locaux non utilisés d’une grande usine de fabrication de tubes plastique à Préverenges.

J’ai ainsi accès à des déchets de plastique de toutes sortes, qui viennent parfois s’incruster dans certains de mes tableaux. L’occasion de pratiquer de manière très concrète les “ARTS PLASTIQUES”.

Scène de tournage d’un court-métrage à La Chaux-de-Fonds, sous la direction artistique de mon fils Vincent, qui en a écrit le scénario et en assure la réalisation.

Peu avant le tournage, la production a eu une difficulté avec le décor prévu dans le scénario, de sorte que je leur ai proposé de leur prêter quelques toiles qu’ils pourront endommager. Je réutiliserai ultérieurement ces déchets comme éléments de nouveaux tableaux, dans le cadre de ma fiction FRANZ GURTNER.

Travail en cours sur une série de tableaux du groupe “MATHS-BACH”. Il s’agit des douze tableaux de la série “OPUS 28”, inspirés par le quatuor à cordes opus 28 du compositeur autrichien Anton Webern ( 1883-1945).

La particularité musicale de ce quatuor est que sa série de douze notes (dodécaphonique) est basée sur le motif B-A-C-H de l’Art de la Fugue de Jean-Sébastien Bach. C’est une stimulation indéniable pour “jouer” avec douze couleurs et pour utiliser des propriétés graphiques et mathématiques du dodécagone.

La réalisation concrète des tableaux du groupe “MATHS-BACH” avance bien, de manière systématique.

Sur l’image, on remarque dix des douze tableaux de la série “DROITES II”, entreposés verticalement contre les tubulures oranges, ainsi que quelques futurs tableaux des autres séries en cours de production, en train de sécher.

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Même si je suis parfois très spontané dans mon travail, la réalisation concrète de mes toiles suit souvent une longue phase de réflexion au cours de laquelle je visualise différentes options par des esquisses, avant de fixer les paramètres plus ou moins définitifs du tableau.

Sachant qu’en cours de réalisation concrète des tableaux, je peux modifier ces paramètres si j’en ressens le besoin. Une maquette de tableau n’est pas un plan architectural qu’il s’agirait de respecter à la lettre.

J’aime travailler en parallèle sur plusieurs séries de tableaux. Sur la photo, il s’agit des tableaux de la série “CANTORS’ NUMBERS”, qui font (qui feront) partie du groupe “MATHS-BACH”.

C’est un travail qui va me prendre certainement encore plusieurs mois, voire plus, car j’ai prévu de peindre quarante-huit tableaux au total. Ces tableaux seront basés sur des nombres allant de 846 à 893, comme les numéros du classement BWV des préludes et fugues du “Clavier bien tempéré” de Jean-Sébastien Bach.

Ces dernières semaines, j’ai bien avancé dans mon travail, notamment dans la production des tableaux du groupe “MATHS-BACH”.

Certains sèchent au sol, et nécessiteront encore quelques interventions, alors qu’une grande toile bleue de la série “CERCLES I” est terminée. C’est toujours un moment très plaisant lorsque je peux voir un de mes tableaux sous sa forme désormais définitive.

La série “OPUS 28 est prête. Les douze tableaux ont tous le même format carré 90 cm x 90 cm. Les couleurs varient d’un tableau à l’autre en parcourant un spectre de douze couleurs de base allant du rouge orange au bleu violet en passant par les couleurs intermédiaires de l’arc-en-ciel : le jaune, le vert.

Je fais des essais de présentation : la disposition en cercle est intéressante, mais il faudrait d’abord que j’améliore le décor, pour l’instant encore à l’état brut. Je ferai ça quand j’aurai le temps !

Ça s’est mis en place très rapidement. D’abord une proposition soudaine et inattendue, puis deux ou trois discussions pour régler les détails concrets, et c’était décidé.

Très vite, il s’est agi d’emballer et de transporter une soixantaine de tableaux pour l'accrochage d'une exposition au Château d'Oron. Les toiles seront visibles tout l’été dans le donjon et le long du chemin de ronde.

C’est parfois étonnant de lire ce qui est écrit lorsqu’un article de presse est consacré à mon travail. Je me souviens il y a quelques années avoir ainsi découvert que j’étais, selon le journal, un compositeur “spécialiste des relations entre les mathématiques et la musique”. Cette fois, j’aurais donc “pris possession“ d’un château ?

Je dirais plutôt, pour ma part, que c’est ce magnifique château, notamment par ses majestueuses poutraisons datant pour certaines de huit siècles, qui m’a “pris”, m’a inspiré, et m’a donné envie d’y exposer mes toiles.

Dans les vieilles poutres du Château d’Oron, au milieu de tableaux du groupe “MUSIQUE-FICTION”, notamment quelques toiles de la série “CHANTS DE L’AU-DELÀ” autour de moi, et des toiles des séries “INVITATION AU VOYAGE” et “JUGEMENT DE PÂRIS” au second plan.

L’occasion d’un moment de recul : il s’agit de tableaux peints en 2013, tous étroitement liés à des compositions musicales créées en 2001, 2004 et 2005, que l’on peut écouter sur ma chaîne youtube.

“Des projets, le vaudois
en a plein la tête :
cet automne, il ouvrira
sa nouvelle galerie
chez lui à Préverenges,
près de Morges.”

Un reportage-portrait consacré à mon travail est diffusé sur les antennes de la Radio Télévision Suisse. Il se termine par l’annonce de l’ouverture prochaine de mon nouvel espace de travail et d’exposition à Préverenges. Pour le moment, cet espace-vitrines est vide, nettoyé de fond en comble, prêt à accueillir les futurs événements.

Dans la cour du Château d’Oron. Il va falloir ramener toutes ces toiles à Préverenges et mettre en place la nouvelle galerie mentionnée à la fin du reportage diffusé sur la RTS le mois dernier.

Ce sera coloré, ça c’est certain !

Voilà, c’est parti, nous y sommes enfin. Nous allons bientôt lancer notre galerie, la FGB-Gallery, qui sera gérée administrativement et commercialement par Fabienne.

L’espace disponible sera subdivisé en plusieurs zones, dans lesquelles nous exposerons telle ou telle série de tableaux, par exemple les tableaux de la série “CANTATE FRANCISCAINE, faisant partie du groupe “MUSIQUE-FICTION”.

Parallèlement à la production des séries de tableaux du groupe “MATHS-BACH”, je commence à imaginer un autre groupe de tableau que je vais appeler le groupe “TUFF’ ART”.

Ce nouveau groupe de tableau sera inspiré par un autre phare de la musique occidentale, le génial Richard Wagner, dont j’écoute l’opéra Parsifal tandis que je commence à peindre une série de tableaux intitulés “RÉSONANCES BW”. Les lettres BW pour Baudelaire et Wagner, ou afin de rester en résonance avec les Bach Werke. Ou pour tout ce qu’on voudra, puisqu’en matière d’art, l’imagination autorise toutes les interprétations.

J’ai terminé de peindre cette première série de tableaux dans le style “TUFF’ ART”. Douze toiles “RÉSONANCES BW” que je regarde attentivement, assis dans mon atelier

On y retrouve des motifs graphiques déjà présents dans certains tableaux du groupe “MATHS-BACH”, par exemple le motif B-A-C-H, auquel s’ajoute une de ses permutations, le motif C-H-A-B. Ces tableaux contiennent par ailleurs des traces d’écriture. Mais cette fois ce ne sont plus des équations mathématiques, mais des extraits du poème du “Parsifal” de Wagner, la fin de l’acte II, ainsi qu’un vers du “Voyage” de Baudelaire.

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Premiers essais de présentation des tableaux de la série “OPUS 28” dans notre grand espace-galerie-showroom. Il s’agirait de montrer de manière compréhensible comment on peut établir des correspondances entre douze sons (dodécaphonisme), douze couleurs (dodécachromatisme) et douze points disposés régulièrement (dodécagone).

Je pense construire une grande table ronde au cours des prochaines semaine. J’y déposerai de multiples références, allant des partitions d’Anton Webern aux textes de Pierre Boulez, en passant par les écrits d’Ernest Ansermet et des extraits du “Jeu des Perles de Verre” de Hermann Hesse.

Les tableaux s’accumulent, au point que je ne sais plus où les mettre. Il y en a partout, contre les parois, à même le sol, ou dans des “cages à tableaux” en bois et tubes de plastique déjà construites il y a plus d’une année et demie.

Il est urgent de fabriquer deux ou trois nouveaux chariots à tableaux, cette fois sur roulettes, qui me permettront facilement de déplacer des séries entières de tableaux d’un coin à l’autre des mes deux grands espaces.

Après les avoir laissés au second plan pendant quelques semaines, je décide de remettre les tableaux de la série “CANTORS’ NUMBERS” en priorité.

Il s’agit maintenant d’écrire en haut et en bas de chaque tableau des nombres choisis pour leur intérêt mathématique. Il faut dire que CANTOR, ce n’est pas seulement une référence à Bach, le “Cantor” de Leipzig, mais c’est aussi une référence au mathématicien Georg Cantor (1845-1918), inventeur de la théorie des ensembles il y a plus d’un siècle.

Parallèlement, j’entreprends le travail de réalisation de douze diptyques, toujours liés au projet initial de produire un corpus de cent quarante-quatre tableaux inspirés par le roman “Le Jeu des Perles de Verre” de Hermann Hesse.

Il s’agit des tableaux de la série “CORRESPONDANCES BW”, qui s’inspirerent directement du poème “Les Correspondances” de Baudelaire. On y remarque la présence de motifs graphiques identiques d’un tableau à l’autre.

Prenons un peu de recul. Ça me fera le plus grand bien. Depuis des mois, je suis tellement immergé dans mon travail de production que j’en oublie parfois de lever le pied. Ce serait dommage de ne pas être disponible pour accueillir le printemps, la saison du renouveau.

Un peu de recul, disais-je, par exemple pour voir d’en haut l’entreprise de fabrication de tubes plastiques dans laquelle se trouveront espace de travail et d’exposition permanente.

Ma table explicative avance à propos des tableaux de la série “OPUS 28”. Je conviens que ce n’est de loin pas encore abouti, tant pour ce qui est de la table ronde (il manque les bords) que pour ce qui concerne le contenu des explications.

On commence toutefois à deviner, sous la forme d’une bande beige sur la table ronde, la trajectoire sérielle des douze notes choisies par Anton Webern pour son quatuor à cordes opus 28, que l’on peut prendre le temps d’écouter (joué ici par le Quatuor Debussy).

J’adore la peinture noire ! Même si, comme le montrent à l’évidence mes tableaux, je suis un peintre qui aime la couleur, qui produit des oeuvres lumineuses, inondées de jaune, de rouge, de bleu.

Le noir, c’est un moyen de souligner les couleurs, d’offrir un contraste mettant en valeur la couleur, notamment par la technique du “dripping” chère à Jackson Pollock. Concrètement, cela consiste à gicler les tableaux avec de la peinture, de manière spontanée, sans pouvoir contrôler totalement l’effet produit, sinon de manière plus ou moins “statistique” en décidant de la quantité de giclure noire que je vais mettre sur telle ou telle toile.

Encore une nouvelle série de tableaux, intitulée “VIA CRUCIS”. Ces tableaux évoquent les deux majestueuses fugues GRATIAS AGIBUS TIBI et DONA NOBIS PACEM de la messe en si mineur de Jean-Sébastien Bach.

Sur les couches de fond de ces toiles, en train de sécher, on remarque la présence de motifs graphiques récurrents, apparentés aux séquences de lettres C-H-A-B et D-A-C-H, qui rappellent le motif B-A-C-H utilisé dans d’autres tableaux.

Je n’ai pas eu le temps jusqu’à présent de réutiliser les tableaux que j’avais prêtés pour le tournage d’un court-métrage en octobre 2015. Pour les besoins du film, ces tableaux avaient été détruits dans un scène dans laquelle l’atelier d’un artiste-peintre est saccagé par des miliciens. Le peintre est ensuite témoin du meurtre d’un danseur par ces miliciens, qui abandonnent le corps du malheureux avant de s’en aller.

Je commence à réfléchir à peindre une série de tableaux autour de cet événement imaginaire. Je songe à des toiles sur lesquelles seraient collés les déchets que j’ai récupérés après le tournage.

Les tableaux de les série “CANTORS’ NUMBERS” sont toujours en chantier mais il me semble que j’avance bien, jour après jour, et que je commence à en voir le bout.

Si tout va bien je les aurai tous terminées d’ici la fin de l’année, les quarante-huit tableaux, le numéro 846, le 847, le 848, etc, etc, etc, avec des petits rectangles de couleur qui symbolisent les permutations possibles du motif B-A-C-H. Il y a vingt-quatre permutations possibles (factorielle 4 comme disent les mathématiciens), utilisées chacune à deux reprises.

Je puise mon inspiration dans deux domaines principaux, ceci depuis très longtemps, avant même que je me décide à faire sérieusement de la peinture et à peindre des séries de toiles.

L’une de ces deux sources d’inspiration est le rêve, et le travail d’analyse que m’inspire l’approche jungienne, avec sa dimension pratique d’amplification des motifs oniriques. L’autre, que l’on voit sur l’image, est la pratique professionnelle de l’écriture mathématique, la pratique quotidienne des équations, qui se retrouvent parfois gravées sur mes toiles.

Encore un exemple d’utilisation de traces d’écriture mathématique sur certains de mes tableaux.

Ici il s’agit d’un des douze diptyques de la série “CORRESPONDANCES BW”, que je suis en train de terminer ces jours. Comme je l’ai déjà écrit précédemment, le titre de cette série de tableaux se réfère explicitement au poème “Les Correspondances” de Baudelaire.

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Je continue à tester différentes manières de présenter mon travail interdisciplinaire. J’espère pouvoir présenter une exposition dans le courant de cette année autour du motif B-A-C-H de l’Art de la Fugue de Bach.

Ensuite, lorsque le moment sera venu, j’ai l’intention de vendre ces toiles en informant les acheteurs que le bénéfice de ces ventes me permettra de constituer et financer une fondation de pure utilité publique “pour les arts et les mathématiques”.

Pour le moment je me remets à peindre, en m’inspirant notamment des mathématiques, par exemple pour les tableaux de la série “DROITES I” du groupe “MATHS-BACH”, sur lesquels je reporte des équations permettant de calculer la trajectoires de minuscules objets se déplaçant sur une figure géométrique.

La vente de ces tableaux me permettra de financer mes projets de production dans le domaine de l’enseignement des mathématiques. Il s’agit notamment de mon projet pédagogique BAC-CH et de son développement multimédia futur, capsules vidéos pédagogiques, etc).

J’entrepends la production d’une série de six tableaux intitulés “PARSIFAL ACTE III”, qui feront partie du groupe “MUSIQUE-FICTION”.

En arrière-fond dramatique, la trame de l’opéra Parsifal m’inspire. Je songe à Parsifal, devant reconquérir la lance volée par Klingsor le castré, après avoir su résister à la séduction insistante de Kundry.

Pour ma prochaine exposition, consacrée à la thématique des “Perles de verre” (inspirée, comme je l’ai écrit à plusieurs reprises dans ces archives, du roman de Hermann Hesse), je vais utiliser le fond de l’espace-showroom pour présenter les tableaux CANTORS’ NUMBERS, entourant un petit piano sur lequel j’ai mis la partition d’une des fugues du “Clavier bien tempéré” de Bach.

Sur la table, il y a quelques explications concernant les théories de Georg Cantor relativement à l’infini dénombrable et à l’infini continu. Je ne sais pas si j’arriverai à rendre compréhensibles ces subtilités mathématiques, mais pour ma part, je reste émerveillé du génie de ce mathématicien, comme je le suis du génie du grand Bach.

Je souhaite également aménager une autre partie de mon grand espace afin d’y mettre en place une exposition-installation complémentaire, au cours de la seconde moitié de l’année.

Les tableaux de la série “RÉSONANCES BW” sont disposés maintenant tout au fond, près des “cages à tableaux”. Si j’y arrive, j’espère peindre quelques tableaux supplémentaires dans le style “TUFF’ ART”, Si ce n’est pas pour cette fois, je le ferai ultérieurement. Rien ne presse.

Je commence à explorer d’autres pistes artistiques, liées à mes projets de fiction, dans lesquels des personnages imaginaires sont confrontés à un pouvoir qui leur est hostile, un pouvoir susceptible de les écraser.

Il m’est venu l’idée d’inventer des procédés permettant de crypter des messages cachés dans la musique ou dans les tableaux que j’attribue à certains de mes personnages comme Franz Gurtner ou Jean-Baptiste Nilkop. Tout ceci n’est pas encore tout à fait clair, mais je sens qu’il y a quelque chose à chercher de ce côté.

Je me suis lancé dans une série de “PETITS PORTRAITS BW”, sous forme de trente-six tableaux de format identique 18 cm x 24 cm (vertical) ou 24 cm x 18 cm (horizontal). Ces petits tableaux contiendront des messages cachés, que je vais crypter à l’aide de techniques mathématiques sophistiquées.

Ce procédé de cryptage, je vais l’appeler le “CODE BACH”. J’ai d’ores et déjà l’intention de le réutiliser et même de le développer et le complexifier au cours des prochaines années, surtout en parallèle à la rédaction des biographies de mes personnages fictifs Franz Gurtner et jean-Baptiste Nilkop.

Quelques tableaux de la série des “PETITS PORTRAITS BW”. Des jeux apparamment anodins avec du treillis agrafé, des points de couleur, des traits de couleur.

Si on regarde de plus près, et si on connait les clés permettant de décrypter les messages cachés dans ces tableaux, on s’aperçoit que des phrases traversent l’ensemble des tableaux, les uns après les autres. J’avais déjà utilisé le même principe de continuité avec des suites de nombres passant d’un tableau au suivant dans la série “CANTORS’ NUMBERS”.

Au premier plan, une installation “contemporaine” avec des tubes et autres déchets de plastique. Cela m’amuse beaucoup de me livrer à ce genre de “création”, qui me permet de faire contraster ce genre d’exploit artistique, fort prisé des thuriféraires de l’art contemporain, avec des toiles oniriques au fond, en arrière-plan, où il est question de visions nocturnes, de vagues et d’énergie onirique.

Au premier plan, un art basé sur la “performance” et le moi tout-puissant auto-référentiel de l’artiste (l’âââârtiste) propre à nos sociétés d’avant-garde. En arrière-plan, un clin d’oeil au “Dreaming” millénaire de l’Art aborigène australien, basé sur un imaginaire onirique structurant la vie de tous les jours.

Vingt-quatre tableaux de la série “PETITS PORTRATS BW” accrochés les uns à côté des autres en deux séries de douze toiles. Comme indiqué dans les précédents commentaires, des messages cachés traversent les tableaux, chacun des tableaux continuant le message contenu dans le tableau précédent.

On remarquera que la série supérieure ressemble à un clavier de piano, avec ses touches blanches et ses touches noires.

L’exposition “Perles de Verre” est prête. La presse m’a consacré quelques beaux articles, dont celui-ci, sur la dernière page du journal La Côte.

Cliquer sur l’image.

Je me suis limité pour le moment à ne présenter que la dimension artistique de mes tableaux, ainsi que mes sources principales d’inspiration. Je ne suis pas encore prêt pour parler de la future dimension commerciale de mon travail. Je n’ai donc pas parlé à qui que ce soit, en particulier à des journalistes, de mes projets de réaliser des bénéfices sur les ventes de mes tableaux afin de financer dès que possible une fondation de pure utilité publique “pour les arts et les mathématiques”.

Cela viendra plus tard.

Encore une nouvelle série que je commence à réaliser depuis quelques semaines. Il s’agira d’un série de douze toiles intitulées “HEILIGENASTADT-HEROICA”. Cette série s’inspire du bouleversant “testament d’Heiligenstadt” de Beethoven, un exemple émouvant de résilience et de courage devant l’adversité.

Comme pour les tableaux des séries précédentes, commentées ci-dessus, il y a des messages cachés à l’aide du “CODE BACH”. Il est vraisemblable que ces tableaux seront attribués à mon personnage Franz Gurtner.

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Je continue de travailler en songeant à mes personnages de fiction. Cela se traduit concrètement par le développant de procédés de cryptage, la mise au point de codes chiffrés obtenus par des manipulations mathématiques, afin de mettre des messages cachés au coeur de la peinture.

Il faut se représenter un artiste d’une autre époque, broyé par un système totalitaire. Il ne lui est pas possible de dire quoi que ce soit sans prendre des risques démesurés. Cela nourrit mes biographies, notamment celle de mon personnage Franz Gurtner, qui sera confronté au régime nazi au cours des années 1940.

Des points de couleur ou de traits de couleur, ainsi que des notes musicales, des blanches et des noires. Au-delà des apparences, ces éléments graphiques permettent de crypter des éléments additionnels de message, par exemple de donner les clés numériques nécessaires au déchiffrage des messages cachés dans le tableau.

Ici c’est un jeu de l’esprit, qui nourrit mes fictions, mais cela fait écho tout de même à des réalités historiques bien moins ludiques. Je songe au compositeur Benjamin Britten, en 1942, qui se fait confisquer son esquisse de partition de concerto pour clarinette par les services de douanes américains, au motif qu’ils pourraient contenir des messages cryptes à l’attention des nazis.

Cela fait des mois que j’y réfléchis, sans vraiment trouver ce que je veux faire exactement pour ma série de déchets récupérés après le tournage du film “The Art of Chopin”.

Je malaxe les déchets que je vais utiliser sur les nouvelles toiles, je les triture, je les lacère au cuter, puis je les laisse à nouveau reposer.

Parfois les choses vont vite et les tableaux sont peints à peine en ai-je eu l’idée. Parfois c’est le contraire, ça demande des mois de préparation, tout bloque, la solution ne vient pas. Dans ces cas-là, mieux vaut ne rien forcer. Si ce n’est pas fluide dans mon esprit, c’est que ce n’est pas encore prêt pour cette série de tableaux. Elle attendra encore un certain temps pour voir le jour.

Ce mois, je vais travailler particulièrement avec de la couleur rouge. Surtout lors de nombreuses séances de “dripping” où il s’agit de gicler de la peinture colorée (ou parfois noire) de manière aléatoire, parfois un beau rouge vif, éclatant, qui ressort particulièrement sur un fond noir.

Giclures rouges, expression d’une certaine forme de passion, d’énergie, de fougue, qui convient particulièrement à mon humeur printanière en ce mois d’avril de l’an de grâce 2019.

Il faut dire que je me prépare à un procès pénal qui aura lieu ce mois d’avril.

Je suis attaqué par des gens riches et puissants qui veulent me forcer de manière contraignante à céder des droits d’auteurs sur certains de mes tableaux, droits que je ne veux pas céder.

Heureusement, ça se passera très bien pour moi puisque je vais remporter le procès pénal, en me défendant par moi-même face à une des plus importante étude d’avocats de Lausanne.

Comme le titrera la presse, le peintre a été “blanchi” de toutes les accusations…

… paradoxe amusant pour un peintre qui aime la couleur !

Je continue d’avancer sur mes tableaux de la série “HEILIGENSTADT-HEROICA”. Il y en a aura une douzaine lorsque j’aurai terminé. Pour le moment, j’en ai déjà fini trois dans les tonalités rouges et orangées.

Ces jours, je travaille sur les trois toiles de tonalités bleutées, allant du bleu clair au violet en passant par l’outremer. Des dizaines et des dizaines de petits points de couleur, des petits bâtons bleus ou violet, tout cela pour crypter des messages cachés dans ces tableaux, à l’aide du “CODE BACH”.

Toujours à l’oeuvre sur mes douze toiles “HEILIGENSTADT-HEROICA”. Je commence en avoir assez de voir des petits points, des petits points et encore des petits points.

C’est fascinant, cet univers des codes et des messages cryptés, mais après des semaines et des semaines au cours desquelles je n’ai fait presque que ça, je me réjouis de passer à autre chose. Je crois même que je vais abandonner pour un temps cette série. La moitié est terminée. Le reste attendra.

Un rayon de soleil en ce matin de juillet, juste sur le motif B-A-C-H au centre du tableau rouge. Un bon “signe” pour moi ?

Mes préparatifs d’exposition avancent bien dans l’espace-vitrine au rez-de-chaussée de mon espace-atelier-showroom.

J’ai bien fait de laisser reposer mon travail sur les toiles “HEILIGENSTADT-HEROICA” dans l’autre partie de l’espace (il y a une grande surface de travail et d’exposition à l’étage).

Ici il y a de la lumière, des couleurs, du soleil.

Parallèlement, j’ai encore un petit espace à gérer.

Celui-là n’offre que 40 m2 pour déposer des toiles en stock ou même peindre d’autres tableaux, comme je le faisais il y a quelques années, avant de pouvoir disposer de mon grand espace actuel.

J’ai décidé de démolir l’agencement devenu inutile de ce petit atelier-dépôt, que je me propose de remettre en état lorsque j’en aurai le temps.

J’en ferai un petit espace de travail et de présentation, complémentaire à l’espace principal.

Ce qu’il fallait démolir, c’est fait. Les déchets ont été évacués. Il s’agit maintenant de trier parmi le fatras d’objets accumulés au cours de ces dernières années.

Il y a quelques années, ce petit atelier-dépôt était bien rangé, méthodiquement, avec un coin dédié à la peinture.

J’y ai peint notamment ma série “CANTATE FRANCISCAINE” en 2011. Mais depuis que je dispose de mon grand espace de travail, c’est devenu un véritable capharnaüm au fil des années.

Il faut être toujours ivre.
Tout est là : c'est l'unique question.
Pour ne pas sentir l'horrible fardeau
du Temps qui brise vos épaules
et vous penche vers la terre,
il faut vous enivrer sans trêve. 

Mais de quoi ?
De vin, de poésie ou de vertu,
à votre guise.
Mais enivrez-vous

Charles Baudelaire

Une pause bien méritée après des mois de travail presque interrompus, que ce soit pour avancer sur mes projets artistiques ou pour mettre un peu d’ordre dans mes différents espaces de travail.

Une petite interruption avant d’aller retrouver mon cher Bach. D’une manière il est vrai peu orthodoxe, mais si agréable !

Retour à l’atelier-showroom où je dispose depuis peu d’un stock de déchets de fibre de carbone, avec des motifs répétitifs variés.

Je ne sais pas encore précisément ce que je vais pouvoir en faire, mais nul doute qu’un jour ou l’autre, dans quelques mois peut-être, ces plaques noires se retrouveront sur certains de mes tableaux.

L’année prochaine, je me remets à la composition. Je m’en réjouis. Voilà trop longtemps que j’ai négligé cet aspect pourtant essentiel de mes projets interdisciplinaires. Je n’arrive pas à tout gérer en même temps. L’année prochaine ça va changer, surtout que tout le reste se met bien en place pour 2020 : peinture, mathématiques, fiction.

Bel optimisme, trois mois avant l’arrivée de la pandémie covid-19, non ?

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Tout est prêt en ce début d’année 2020 pour bien démarrer une nouvelle étape de notre projet de galerie-atelier-showroom à Préverenges. Nous venons d’acheter trois nouvelles tables rondes, prêtes à accueillir nos invités lors de nos prochains événements.

Bel optimisme, deux mois avant l’arrivée de la pandémie Covid 19 !

Tout est vraiment prêt en ce début d’année 2020 pour développer des projets d’événements privés ou d’entreprise dans notre espace-showroom à Préverenges. Même s’il reste encore quelques détails de présentation à mettre au point, par exemple rédiger de nouveaux documents explicatifs à placer sur les grandes tables rondes.

Bel optimisme, un mois avant l’arrivée de la pandémie Covid 19 !

Cette fois il n’y a plus rien à préparer pour l’espace EGRAP. L’organisation de plusieurs événements est bien avancée. Ce sera pour ce printemps.

J’ai même le temps de travailler sur de nouveaux projets de peinture et de commencer à préparer quelques maquettes à l’ordinateur pour une série de tableaux que j’appellerai “VARIATIONS CODE BACH”.

Bel optimisme, alors que la pandémie Covid-19 commence à déferler un peu partout !

Changement brusque de cap ! Avec les restrictions sanitaires Covid-19, il n’est plus question de maintenir les projets d’événements en cours.

Tout est annulé et reporté à de meilleurs jours. À court et à moyen terme, il faut donc tout revoir et s’adapter..

Je vais me remettre à la rédaction de mon projet, déjà commencé depuis un certain temps, de rédiger une nouvelle brochure de la collection des brochures BAC-CH, qui sera consacrée à étudier quelques exemples de liens entre les arts et les mathématiques.

Ça n’a pas vraiment l’air de s’améliorer du côté de la pandémie Covid-19.

Par conséquent, comme le constatent tous ceux qui ont des activités dans les secteurs culturels et artistiques, l’horizon est bouché et la visibilité très réduite. Impossible de planifier quoi que ce soit pour le moment. Wait and see. En attendant, peindre, écrire, etc. Ça finira bien par passer !

La pandémie Covid-19 oblige à se calfeutrer chez soi et à sortir un minimum.

L’occasion de faire un bilan des différentes productions réalisées au cours de ces dernières années : peinture, évidemment, mais aussi des ouvrages de mathématiques, dont la nouvelle édition, sortie récemment aux éditions LEP, m’offre une belle visibilité colorée.

Les couvertures de ces ouvrages sont en effet basées sur les tableaux de la série “OPUS 28”, que j’ai peints il y a quelques années, en 2015.

Je dispose de beaucoup de place, mais ça commence malgré cela à devenir un peu saturé.

Il faudra peut-être que je songe à trouver d’ici quelque temps un nouvel espace additionnel.

Il y a des dizaines et des dizaines de tableaux stockés les uns à côtés des autres dans des cages à tableaux.

Je dispose encore de mon petit espace-atelier-dépôt de 40 m2, où je pourrai toujours stocker des séries de tableaux que je ne saurai pas où exposer.

Mais il faudrait tout d’abord que je range cet atelier-dépôt. Je m’étais pourtant promis de le faire il y a déjà une année.

Procrastination, quand tu nous tiens !

De temps à autre, je visite des locaux libres un peu plus grands, à vendre ou en location, pour voir si l’un d’entre eux me conviendrait pour y installer un espace consacré aux tableaux du associés à mon projet de production pédagogique “BAC-CH”.

Pourquoi pas celui-là ? Il y aurait certainement pas mal de travail pour l’aménager et l’agencer pour qu’il me permette de présenter une nouvelle fois, après l’exposition-installation de 2018, mais cette fois de manière permanente, une centaine de tableaux inspirés par le roman “Le Jeu des Perles de verre” de Hermann Hesse, où il est question de mathématiques et de musique, notamment de fugues.

Ça fait des mois que je m’y prépare, des années même. Le moment est venu. Je vais désormais me consacrer entièrement au suivi de mes projets interdisciplinaire associant la peinture à la musique, aux mathématiques et à la fiction.

Concrètement, j’ai démissionné de mon travail de prof de maths au gymnase. Appelons ça une “préretraite”, dans le sens que si les mathématiques vont encore faire partie de mes domaines d’activité, ce ne sera plus en tant que professeur. Fini donc de remplir des tableaux noirs avec des équations.

Depuis quelques semaines, je me suis remis à l’écriture de la biographie (fictive) de Franz Gurtner, un personnage de peintre, compositeur et chef d’orchestre allemand (1895-1945), qui aurait inventé un “CODE BACH” dans les années 1920, code qu’il aurait utilisé dans un certain nombre des ses oeuvres pour y cacher des messages secrets.

En écrivant un chapitre se déroulant en 1921-1922, j’ai commencé à y décrire une série de tableaux appelés “IN MEMORIAM”, puis je me suis rendu compte que finalement, j’aimerais bien les voir, ces tableaux ! J’ai donc interrompu l’écriture de cette biographie et ai commencé à travailler sur les maquettes de ces tableaux “IN MEMORIAM”.

Le travail sur les tableaux “IN MEMORIAM” attribués à Franz Gurtner m’a rapidement conduit à imaginer comment, un siècle après cet artiste (fictif) je me serais moi-même inspiré (ça c’est encore de la fiction) de son travail pour développer son “CODE BACH” dans de nouvelles directions.

Gurtner utilisait uniquement les chiffres 0 et 1 pour crypter ses toiles (il travaillait donc en base 2). Pour ma part, j’utilise volontiers des nombres en base 4, sous forme de points en quatre couleurs.

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Cette année, je vais certainement continuer à développer différents codes chiffrés pour crypter des messages cachés dans mes tableaux.

Cryptologie et peinture, avec utilisation de procédés mathématiques relativement sophistiqués : chiffrement de Vigenère, matrices de Hill, arithmétique en base 2, en base 4, en base 8, classes de restes modulo 32, etc, etc. C’est un monde fascinant où se combinent les mathématiques, la peinture et même la musique.

Il y a de nombreux moyens d’insérer des messages chiffrés dans des tableaux.

Un de ces moyens, qui convient particulièrement aux oeuvres réalisées selon une “technique mixte”, par exemple avec des déchets de plastique collés sur une toile, est de percer des trous de différents diamètres.

Les toiles blanches accrochées au mur me stimulent pour réaliser concrètement des tableaux liés au projet “CODE BACH”. Car les regarder ainsi, encore blanches, me donne évidemment l’envie de les remplir de couleurs !

La perceuse est prête à fonctionner au cas où je voudrais coller du plastique troué sur ces toiles. J’y vois une application concrète de l’arithmétique en base 4 : un petit trou pour symboliser le chiffre 0, un trou un peu plus grand pour symboliser le chiffre 1, puis un trou encore plus grand pour le 2, jusqu’au trou de diamètre maximal qui symbolisera le chiffre 3.

Il me plait d’imaginer que Serge Gainsbourg aurait apprécié mes tableaux, lui qui disait toujours qu’il aurait aimé devenir peintre. Il aurait même pu réaliser lui-même ces tableaux, non ?

“Des p’tits trous, des p’tits trous,
toujours des p’tits trous.
J’fais des trous, des p’tits trous,
encore des p’tits trous !”.

Tournage cinéma dans mon atelier-showroom ESPACE FRANZ GURTNER (600 m2).

Mon fils Vincent, accompagné de son équipe technique et de deux comédiens-danseurs évoluant dans un décor construit pour cette circonstance, en train de réaliser un clip vidéo pour son dernier album techno intitulé PLAYGROUND.

J’adore ça ! Pas que je sois un psychopathe qui s’ignore, se défoulant sans retenue sur des toiles innocentes et sans défense pour satisfaire des pulsions irrépressibles peu avouables.

Simplement, je trouve ça très beau, l’effet du cuter sur une toile encore humide, car la toile se courbe sur elle-même lorsqu’elle sèche et ça donne du relief au tableau.

Travail en cours à l’atelier, où il s’agit de coller sur une toile des petits bouts de tube plastique de deux différents diamètres, un petit et un grand.

Cela permet de crypter des messages avec un code chiffré binaire (arithmétique en base 2) : le chiffre 0 correspond au petit diamètre, alors que le chiffre 1 correspond au grand diamètre.

Des trous et des fentes bien visibles lorsqu’on dépose les tableaux contre une vitrine.

Les fentes ont été faites pour le fun artistique du peintre, elles n’ont pas de signification particulière. Par contre les trous ont un sens. Ils permettent de crypter un message chiffré en code binaire. Chaque petit trou correspond au chiffre 0, chaque grand trou correspond au chiffre 1.

Encore des calculs pour pouvoir coder de manière chiffrée des messages cachés dans certains de mes tableaux.

De manière fictive, je serais en quelque sorte en train de développer pour mon propre compte le “CODE BACH” inventé par le peintre, compositeur et chef d’orchestre allemand Franz Gurtner (personnage de fiction) il y a environ un siècle, au cours des années 1920.

Travail en cours à l’atelier, où il s’agit de peindre le dos du tableau autour des trous, ici avec deux couleurs : le rouge et le noir.

C’est encore une autre manière de crypter des messages avec un code chiffré binaire : le chiffre 0 correspond au noir, alors que le chiffre 1 correspond à la couleur (au rouge sur le tableau en premier plan, au jaune sur le tableau en second plan).

Ça commence enfin à devenir concret ! Après des mois de travail, il y a maintenant assez de tableaux terminés pour que je puisse me rendre compte de l’effet global d’un accrochage des tableaux du groupe “CODE BACH” sur une paroi de mon atelier-showroom.

Je repense à Gainsbourg :

“Des p’tits trous, des p’tits trous,
toujours des p’tits trous.
J’fais des trous, des p’tits trous,
encore des p’tits trous !”.

Une jolie surprise à la fin du mois dernier : reçu une invitation à présenter quatre tableaux dans une exposition à la galerie ART NOU MILLENNI à Barcelone, du 16 au 30 décembre. Départ prévu : dimanche 12 décembre. Vernissage à Barcelone : jeudi 16 décembre. Retour prévu à Préverenges : mardi 21 décembre.

Malheureusement, au vu de l’évolution récente de la situation sanitaire liée à l’épidémie covid-19, nous devons renoncer au dernier moment à participer à cette exposition à Barcelone. Ce n’est que partie remise. L’invitation de la galerie est reportée de quelques semaines (ou de quelques mois ? Ça dépendra du contexte sanitaire).